
Un habitant de Lorient, Jean Guilbert, vient peut-être de relancer l’un des mystères les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale : celui d’un trésor caché dans la ville.
En consultant les archives municipales, il a découvert plusieurs documents datés d’août 1944. Rédigés en allemand, ils évoquent une « réserve de valeurs » confiée à la Kommandantur. Un carnet appartenant à un officier allemand mentionne même un bien « protégé sous mur de soutènement, Faouëdic », une allusion claire à l’avenue du Faouëdic, au centre-ville. C’est de là qu’a été nommé la découverte : « Le trésor du Faouëdic ».
Les recherches menées par ce passionné d’histoire pointent aussi vers un plan cadastral de 1943 où une croix marque la parcelle d’un ancien dépôt municipal.
Trois historiens consultés confirment la cohérence de ces éléments : selon eux, le trésor pourrait correspondre à des bons du trésor émis sous l’Occupation, dont la valeur actuelle se chiffrerait à plusieurs millions d’euros.
L’affaire reste traitée avec prudence. Les spécialistes veulent privilégier les méthodes d’analyse non destructives, comme les relevés géotechniques et les inspections endoscopiques.
Reste à savoir si la ville de Lorient cache encore sous ses fondations un vestige financier de la guerre, estimé à plusieurs millions d’euros.



























































